Le deuxième dimanche de Pâques a été décrété dimanche de la miséricorde divine par le Saint Siège depuis le 30 Avril 2000. Depuis ce jour, l’Eglise célèbre ce jour avec tout son éclat. Le sanctuaire de la Reine de la paix et la réconciliation de Mont Sion Gikungu a saisi cette date comme une bonne opportunité d’enseigner aux fidèles le bon comportement à adopter en tant que chrétiens et humains afin de mériter cette divine miséricorde.

La célébration eucharistique de ce dimanche a été présidée par le Père Marcien NDAYIZEYE, la chorale Saint Nicolas de Flüe a, quant à elle, aidé dans l’animation en chants liturgiques. Les lectures du jour ont été tirées du Livre des Actes des Apôtres (2, 42-47), de la première épitre de saint Pierre (1.3-39) et l’Evangile selon saint Jean (20, 19-31).

Dans son homélie, le Père NDAYIZEYE a précisé que dans la première lecture, saint Luc, l’auteur du livre, nous raconte comment les premiers chrétiens vivaient en toute communion d’âme et de biens. Seulement, il est à noter que ce même livre nous dit qu’il y a eu certaines gens parmi ces mêmes chrétiens qui n’ont pas voulu donner tous leurs biens comme il le fallait et ils ont été victimes de leur mauvais comportement. Il a mentionné ici le cas de Ananie et de son épouse Saphira (5, 1-11). Il y a eu aussi des cas de mésentente entre les chrétiens d’origine juive et ceux dits étrangers, que les Juifs appelaient les gentils. En lisant ce livre, nous sommes appelés à suivre les bons exemples de vie de chrétiens depuis les premiers débuts de l’Eglise. Il est également demandé à tout un chacun de fournir tout son effort pour travailler en sa faveur et en faveur de son prochain et de toute la communauté qui a tant besoin des fruits de la combinaison de nos efforts.

Dans l’Evangile, saint Jean nous parle de l’apparition de Jésus ressuscité à ses disciples, mais en l’absence de Thomas qui s’est refusé de croire aux dires de ses confrères avant d’avoir vu et touché personnellement le ressuscité en personne. Ces disciples avaient fermé les portes de la chambre où ils étaient en prière par peur des représailles des leurs frères Juifs qui n’avaient ni supporté les enseignements de Jésus ni ceux dispensés par ses disciples et apôtres. Ces derniers étaient, en effet, vus comme des rebelles vaincus, désespérés et qui n’avaient d’autres choix que de se tenir en cachette. Jésus leur est apparu en cette période pour les réconforter, leur garantir la paix et la confiance en lui qui devrait guider toute leur conduite et leur apostolat.  Cet apostolat, nous le savons bien, devrait rencontrer des difficultés dans son déroulement. ‘Comme nous sommes en ce dimanche de la Divine miséricorde, prions les uns pour les autres afin que le saint Pape qui a institué cette date intercède et obtienne pour nous la divine miséricorde qui doit guider tout notre être et notre agir au quotidien’, a conclu le Père Marcien NDAYIZEYE.

Ce deuxième dimanche de Pâques et de la divine miséricorde est un dimanche qui signifie beaucoup ici au Sanctuaire, a introduit le Père Recteur Longin NTIRANYIBAGIRA à la fin de l’Eucharistie. Et d’explique ce qui le différencie des autres dimanches. Le dimanche de la miséricorde divine a vu l’ordination sacerdotale des différents prêtres de la Communauté des Pères de Schoenstatt. Il a par ici cité tous les Pères de Schoenstatt ordonnés le deuxième dimanche de Pâques. Le premier groupe date de 2017 plus précisément le 23 avril et a vu l’ordination du Recteur lui-même et du Père Jean Marie BISIMWA. Le 08 avril 2018 deux Diacres de la Communauté des Pères de Schoenstatt ont été ordonnés prêtres. Il s’agit des Pères Christophe RUGAMIKA et Léonce NTAKIRUTIMANA. En troisième lieu, toujours le dimanche de la Miséricorde divine, on est le 28 avril 2019 c’est le Père Marcien NDAYIZEYE qui a présidé cette messe et le Père Olivier de la Communauté des Pères Blancs qui ont été ordonnés. En 2020, a-t-il poursuivi, il y a une courte pause parce que l‘ordination a eu lieu au mois de juillet un certain 18. L’ordination a repris au dimanche de la divine miséricorde en 2021 le 11 avril et là c’est les Diacres Christian MURHABALE et Emmanuel KAHAVU qui ont été ordonnés Prêtres et Japhet SIMBIZI Diacre.

Signalons qu’après la bénédiction solennelle, il y a eu procession vers le Sanctuaire et où il était prévu que la Direction de la Fondation Mariya Arafasha remet de certificats aux lauréats des formations en informatique, couture et menuiserie.

M.N.