La sainte messe de ce troisième dimanche de Carême au Sanctuaire marial de Schoenstatt pour la paix et la réconciliation de Mont Sion Gikungu dont les Saintes Écritures ont été tirées du livre de l’Exode (Ex 17, 3-7), de la lettre de saint Paul Apôtre aux Romains (Rm 5, 1-2.5-8) et de l‘Évangile de Jésus Christ selon saint Jean (Jn 4, 5-42) a été présidée par le vice-Recteur du Sanctuaire, le Père Floribert KANEZA en concélébration avec d’autres Prêtres dont le Père Supérieur de la Communauté des Pères de Schoenstatt, le Père Heménégilde COYITUNGIYE. Signalons que ce dernier célébré son anniversaire de naissance le jour même.

Dans son introduction, le célébrant a résumé les lectures du jour qui se rapportent sur le baptême et la vie éternelle. Pour le Père, l’eau vive est le symbole du Saint Esprit qui descend sur nous le jour de baptême, nous pénètre entièrement et étanche toute la soif que nous avons au cœur. Et de continuer que l’Esprit Saint, la Parole de Dieu et les sacrements que nous recevons dans l’Église sont la première source de l’eau vive qui nous accorde les grâces divines.

Nous sommes donc rassemblés dans cette église de Dieu parce que nous voulons boire à cette eau qui donne la vie éternelle, qui nous sauve. Dans la première lecture, nous allons entendre comment Dieu donne de l’eau à son peuple, qui se trouve dans le désert et qui souffrait de la soif en direction de la terre promise. Dans la deuxième lecture, saint Paul apôtre nous rappelle que Jésus Christ, le Sauveur des hommes, c’est Lui qui nous donne les dons du Saint Esprit et les remplis dans nos cœurs. Dans l’Évangile, nous aurons l’occasion d’entendre comment Jésus se révèle à la femme samaritaine comme le Messie et par là lui annonce la source d’eau qu’il donnera, l’eau de baptême qui nous donne la vie, a-t-il conclu son introduction en invitant les fidèles à demander pardon au Seigneur pour leurs péchés.

Homélie

Dans l’Évangile nous avons entendu Jésus se révélant à la Samaritaine comme source de l’eau vive. Dans la première lecture, nous avons entendu les lamentations des peuples d’Israël à l’encontre à cause de la soif. Cette soif symbolise une recherche sans cesse de Dieu par l’homme afin que son cœur trouve la paix. Le rocher que Moïse a frappé c’est le signe que Dieu donne sa vie pour que nous ayons une vie accomplie. Le peuple d’Israël avait soif Dieu et il leur a donné l’eau qui a étanché leur soif. Ila ont vécu beaucoup d’années en Égypte comme esclaves au point qu’ils ont oublié leur Dieu ainsi que son alliance scellée avec Abraham. C’est à ce moment que Dieu leur envoie Moise pour les faire sortir de cette galère parce qu’il avait entendu leur supplication. Dieu a accompli beaucoup de merveilles pour eux pendant ce chemin de retour vers la terre promise, mais cela n’a pas empêché qu’ils se lamentent contre Dieu. Ils sont arrivés jusqu’à regretter pourquoi ils ont quitté l’Égypte comme quoi là-bas ils n’avaient pas soif. C’est surprenant de voir comment aussi facilement ils ont perdu la foi en Dieu qui les a fait traverser la mer rouge. Nous sommes donc appelés à avoir une foi forte. Avoir la foi c’est ce que saint Paul nous veut d’où ce rappel que Jésus Christ, le Sauveur des hommes, nous remplit des dons du saint Esprit. Nous avons besoin de l’Esprit Saint pour qu’il apaise notre soif du cœur et que nous ayons la vie comme c’est le cas avec l’eau qui étanche notre soif corporelle.

Dieu, dans son amour infini, donne ses grâces à qui il veut, comme il l’entend et quand il le souhaite. C’est le cas de la femme samaritaine que Jésus a croisée. Et d’expliquer que cette femme a choisi une heure où les alentours du puits sont vides pour éviter de croiser qui que ce soit. La vie de débauche qu’elle menait lui faisait honte et s’arrangeait pour éviter les yeux des gens qui ne manqueront pas de commenter. C’est cette femme à qui Jésus demande de l’eau à boire. Et cette femme la lui refuse comme quoi les Juifs ne fréquentent pas les Samaritains.

La leçon que nous pouvons tirer de cette rencontre et cette conversation entre Jésus et cette Samaritaine, épouse de plusieurs hommes, est la mission de Jésus sur terre. Il est venu réconcilier Dieu et les hommes. Raison pour laquelle il accepte d’échanger avec elle quand tous les hommes la fuient. Jésus lui montre un cœur miséricordieux qu’aucun homme ne lui a jamais montré. Jésus a sa façon à lui d’entrer dans notre vie. En lui posant cette question sur sa vie privée, elle a voulu la contourner, elle ne voulait que Jésus s’immisce dans sa vie. Mais le but de Jésus était de la sauver, qu’elle recouvre sa liberté, changer sa vie. Il voulait lui donner l’eau vive. A la fin de cette conversation, la samaritaine a cru en Jésus Christ et a été sauvée. La peur qu’elle avait de la foule a totalement disparu qu’elle a commencé à témoigner aux mêmes gens qu’elle fuyait avant.

Pour terminer, laissons Jésus entrer dans notre vie, dans ces zones sombres que nous ne voulons que personne ne pénètre afin qu’ils nous convertissent. Témoignons pour le Seigneur comme c’est le cas avec la Samaritaine. Soyons ouverts et accueillons les autres même il y a un litige entre nous comme Jésus l’a fait. Enfin décidons d’abandonner tous les péchés qui nous poussent à vivre en cachette comme la Samaritaine qui a abandonné ces maris innombrables. Prenons cette décision surtout dans cette période de Carême.