Présidée par le Recteur du Sanctuaire marial de Schoenstatt pour la paix et la réconciliation de Mont Sion Gikungu, Père Longin NTIRANYIBAGIRA, la célébration eucharistique du premier jour du nouvel an 2023 contenait trois événements qui sont la célébration de la journée mondiale de la paix et du nouvel an et la solennité de Sainte Marie, Mère de Dieu.

Après avoir accueilli tous les pèlerins venus en grand nombre remerciés le Seigneur de les avoir protégés durant toute l’année 2022 et Lui confier la nouvelle, il leur a premièrement souhaité meilleurs vœux et les a demandés de se souhaiter la paix selon la tradition burundaise. Quand deux burundais se rencontrent, a-t-il poursuivi, ils se souhaitent tous la paix. Souhaitez-vous cette paix, cette paix que le monde entier célèbre aujourd’hui en ce jour lui dédié. Au début de l’année, tout le monde se souhaite les vœux les meilleurs. Je vous invite donc à les souhaiter à ceux qui sont tout près de vous là où vous êtes assis. Et de continuer encore, aujourd’hui nous célébrons Sainte Marie, Mère de Dieu, signe que nous sommes tous frères et sœurs. Tournez-vous vers votre voisin ou voisine et dites-lui que vous êtes de la même famille.

Après la lecture des Écritures saintes tirées du livre des Nombres (Nb 6, 22-27), de la lettre de saint Paul apôtre aux Galates (Ga 4, 4-7) et de l’Évangile de Jésus Christ selon saint Luc (Lc 2, 16-21), le célébrant a encore une fois souhaité meilleurs vœux à l’assemblée de Dieu. Puisse cette année nouvelle être pour vous une année de paix et d’entente, on pouvait entendre au début de l’homélie. Une année nouvelle où tout est neuf. Dieu a tout effacé maintenant tout est nouveau. Ce que tu étais hier, tu ne l’es plus aujourd’hui. Aujourd’hui, tu es une nouvelle créature, ta vie est remplie de Dieu. Pourquoi je vous dis cela?, s’interroge le Recteur. Et de répondre qu’une vie sans Dieu est une vie sans fondement et sans avenir. En cette nouvelle année, remplissait votre vie de Dieu, du matin au soir, du début à la fin. Je sais que vous avez pris des résolutions, que vous avez un nouveau plan, des projets, des objectifs à atteindre, …. Faites tout sous le regard de Dieu.

Qu’envisages-tu d’accomplir en cette année ? Rappelle-toi toujours que l’amour divin t’y attend. Chaque période de notre vie a ce qui le caractérise. Je vous invite à vous garder propre, à ne pas vous salir ou vous souiller. Nous avons laissé derrière nous, c’est-à-dire en 2022, le désespoir, l’avarice, l’égoïsme, la paresse.

Le Père NTIRANYIBAGIRA, toujours dans son homélie, a entamé un autre point qui est que nous sommes ce que nous pensons, ce que nous disons. Pour arriver à ceci ou cela, souvent nous les écrivons quelque part, les répétons parfois même. Je vous invite donc à être positif, à quitter la négativité. Menez une vie paisible, joyeuse, heureuse dépend de ce que vous pensez. Je vous le dis en ce début d’année afin que vous en teniez compte toute l’année durant à l’exemple de la Bienheureuse Térésa de Calcutta. Il a ici appelé les Burundais à adopter le style d’abondance au lieu d’insuffisance à laquelle ils sont habitués.

Prenez le temps d’observer le genre d’atelier de formation que nous organisons au Burundi ! Par exemple, Atelier de formation contre la pauvreté, luttons contre le chômage, …. Et de préciser que si demain ou après-demain, il y était invité, il déclinerait l’invitation. Pour quoi je refuserai, c’est parce que dans ce genre d’atelier nous nous bornons sur le non-être, le manque. On devrait plutôt parler du changement que nous voulons voir. Qui fera ça pour nous ? Qui éradiquera ce fléau ? Quelle ma part de responsabilité ? En peu de mots, tout s’écarte quand l’homme sait où il va. Mais ce style des ntakundi, de doute, on n’arrivera nulle part.

Les trois événements que nous célébrons aujourd’hui nous amènent tous à Jésus Christ. Qui dit paix dit Jésus Christ. La paix dans chaque maison, chaque foyer, la paix partout, le monde a besoin des gens qui se donnent pour que la paix règne. En première position de ses artisans de la paix viennent les dirigeants et les religieux. La paix va avec le changement comme nous nous le démontre Mère Térésa de Calcutta dans sa prière :

« Seigneur, quand je suis affamé, donne-moi quelqu’un qui ait besoin de nourriture. Quand j’ai soif, envoie-moi quelqu’un qui ait besoin d’eau. Quand j’ai froid, envoie-moi quelqu’un à réchauffer. Quand je suis blessé, donne-moi quelqu’un à consoler. Quand ma croix devient lourde, donne-moi la croix d’un autre à partager. Quand je suis pauvre, conduis-moi à quelqu’un dans le besoin…. Quand on est rempli de paix, on partage ce qu’on a. Quand on a la paix, on ne veut pas tout garder sur soi, avoir une parcelle dans chaque zone de Bujumbura, beaucoup de voitures. Quand on a la paix, on pense aux autres, on les aide.

Il a terminé son homélie en parlant des trois mages qui ont échangé l’information et de cet échange ils ont pu arriver à l’endroit où l’Enfant Jésus était né. Prenons aussi cette bonne habitude d’échanger les opportunités avec nos frères. Celui qui a reçu Jésus n’emprunte plus les anciens sentiers et vit dans la joie.