Si tu regardes nos péchés, Seigneur, qui sera sauvé ? Mais auprès de toi abonde le pardon, o Dieu d’Israël’. C’est par ces mots du psaume de l’invitatoire que le Père Marcien Ndayizeye a introduit la célébration eucharistique de ce vingt-huitième dimanche du temps ordinaire de l’année liturgique B. Au cours de cette sainte Messe, la Chorale Sancta Maria aidé dans l’animation du chant liturgique. Les lectures de ce dimanche ont été respectivement tirées du Livre de la Sagesse (7, 7-11), l’épitre aux Hébreux (4, 17-30).

Dans son homélie, le Père Marcien a précisé que les lectures de ce jour nous invitent à donner la valeur à toutes choses afin de faire bon usage tout ce que le Bon Dieu a mis à notre disponibilité. C’est dans cette optique que nous serons capables de faire la volonté de Celui qui nous a créés en son image. Le livre de la Sagesse compare la Sagesse avec l’argent, et ce dernier est regardé comme de la boue. Ce qui vaut pour nous, ce n’est ni la richesse ni le pouvoir, mais la sagesse qui nous vient de Dieu. En effet, c’est grâce à elle que nous puissions observer les commandements divins en les mettant en pratique. Au jour du jugement, ce sont ceux-ci, qui nous condamnerons ou nous acquitteront selon que nous les aurons observés ou pas. La Parole nous invite à prier et faire une méditation suffisante avant d’opérer un choix n’importe lequel. Ceci parce qu’il y a beaucoup de choses desquelles nous sommes appelés à choisir. Si nous ne sommes pas guidés par l’Esprit de sagesse, nous pourrons toujours nous tromper et faire ce qui n’est pas digne devant la face du Seigneur.

L’avidité du pouvoir, l’envie des richesses et l’usage abusif du bien commun ont égaré les cœurs de bien de personnes qui n’ont pas compris ou ne veulent pas comprendre que tout ceci est passager et nous prépare à mériter le royaume des cieux si nous en faisons bon usage. Voilà pourquoi Jésus a dit qu’il faut que nous vendions tout ce que nous avons pour le partager avec ceux qui en ont le plus besoin. En faisant ainsi, la bonté divine demeurera en nous. Dans l’Evangile, Jésus ne veut pas que nous soyons pauvres, mais que nous utilisions les bien terrestres pour le salut de notre âme, celle de notre prochain et en préservant l’environnement. En faisant ainsi, nous ne persécuterons personne, nous ne volerons rien de ses biens, nous garderons pas rancune contre lui ni contre ses biens. Notre environnement et tout ce que Dieu y a mis servira à élever notre âme vers le ciel. Comme nous sommes dans le mois d’octobre dédié au Rosaire, qu’il soit pour nous une très belle occasion de prier avec la Vierge Marie pour que nous soyons toujours prêts à accomplir la volonté de Dieu comme elle maintenant et pour toujours.

NYANDWI M.