La célébration eucharistique de ce 23ème dimanche du temps ordinaire a été présidée par Mgr Jean NTAGWARARA, l’Evêque du diocèse de BUBANZA, accompagné par certains prêtres. La chorale sainte Maria Goretti a animé cette messe avec des chants liturgiques. La première lecture est tirée du livre du prophète Ezéchiel (33, 7-9), la deuxième est tirée de l’épitre de Saint Paul apôtre aux Romains (13, 8-10), et l’Evangile est selon Saint Matthieu (18, 15-20). Soulignons que dans cette messe, il y avait un baptême d’un enfant qui était le motif de la présence de l’Evêque.

Dans son homélie, s’appuyant sur l’Evangile, Mgr Jean NTAGWARARA nous demande de ne pas dénoncer en public notre prochain lorsqu’il a péché contre nous, mais il nous faut l’approcher pour le conseiller et quand il sera d’accord, nous l’aurons sauvé. Cependant comme il est un être humain libre dans ses décisions, il peut refuser nos conseils, nous devons persévérer en appelant nos confrères pour nous aider. Quand il refuse encore nos conseils, nous aurons à le considérer comme un païen qui s’est retiré de la famille de Dieu. Dans ce même Evangile le christ enseigne aux membres baptisés de la famille de Dieu comment ils doivent cohabiter s’il y a quelqu’un qui pèche contre son prochain.

Le christ connait notre faiblesse et notre manière d’agir. Il nous dit: « Là où deux ou trois se réunissent en mon nom, je serais au milieu d’eux ». S’appuyant sur ce verset, Mgr nous invite à  ne pas prier selon notre volonté mais selon la volonté du Père. Nous devons faire donc l’union de prière car la prière est exaucée lorsque le christ est avec nous. Cette union de prière est possible lorsque nous nous aimons les uns les autres comme la deuxième lecture nous l’a rappelé.

La première lecture vient pour compléter l’Evangile car elle nous invite à veiller sur notre prochain lorsqu’il vient à pécher contre nous. Bref, tout homme baptisé est appelé à sauver son prochain lorsqu’il a péché contre lui en le conseillant et celui-là est appelé à ne pas fermer son cœur mais d’écouter la voix du Seigneur.

NDIKUMANA Dieudonné