La célébration eucharistique de ce dimanche 5 août 2018, à Mont Sion Gikungu, à 9h30, a été présidée par le Père Léonce NTAKIRUTIMANA. Dans son introduction, le célébrant a invité tout un chacun à rendre grâce à Dieu de tout son cœur, car c’est cela le sens même et la signification du mot « Eucharistie ». Nous lui rendons grâce pour ses biens qu’Il nous a accordés et toute son assistance.

Dans son homélie, le Père NTAKIRUTIMANA a invité tout fidèle à se poser les deux questions suivantes: « Y aurait-il un bien que Dieu m’a fait? » et  » Me suis-je plaint au moins une fois contre Dieu? » En nous basant sur les lectures du jour, nous trouvons trois mots qui nous sont importants: Voyage, désert et nourriture. Dans la première lecture nous avons entendu qu’Israël a pris un long voyage à travers un grand désert et il a eu faim. Dans l’Evangile, les Juifs sont allés chercher Jésus sur l’autre rive du lac, mais comme Jésus voyait ce qui était dans leurs cœurs, Il n’a pas tardé à leur dire qu’ils le cherchaient parce qu’ils ont eu à manger et ont été rassasiés.

Quand on voyage, on doit prendre des précautions nécessaires selon la longueur et la durée du voyage, de même que les pièges qu’on doit surmonter. Seulement, comme chrétiens, nous devons chaque fois remettre entre les mains de Dieu notre voyage avant de l’entamer. Lors de son voyage au désert, le peuple d’Israël a eu faim et s’est plaint contre Dieu et Moise en se souvenant de tout ce qu’il pouvait avoir comme nourriture en Egypte.

Nous autres chrétiens ne devons pas nous plaindre contre Dieu, car Il veut toujours le bien pour nous et jamais le mal. La traversée de la mer Rouge était un signe de délivrance et de liberté pour le peuple d’Israël; et pour nous aujourd’hui, elle signifie la délivrance contre le mal et le péché. Israël a mangé la manne au désert, et  Jésus a donné du pain aux fidèles qui le suivaient, mais toutes ces deux catégories de gens ont eu faim après. Jésus en profitera pour leur dire que c’est bien lui le vrai pain qui donne la vie. La nourriture que nous recevons ici-bas nous donne la force d’accomplir la volonté du Père tant que nous sommes en vie. Nous prions pour que la Vierge Marie intercède pour nous afin que nous ne nous plaignions pas contre Dieu. « Gardons à cœur sa Parole et mettons-la en pratique. Amen » Conclut le Père Léonce.

Méthode Nyandwi

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