La sainte Messe de ce quinzième dimanche du temps ordinaire de l’année liturgique B a été présidée par l’Abbé Melchiade KWIZERA. La chorale Sainte Famille a aidé dans l’animation du chant liturgique et les lectures du jour ont été respectivement tirées di Livre d’ Amos (7, 12-15), de l’épitre de saint Paul apôtre aux Ephésiens (1, 1-14) el l’évangile selon saint Marc (6, 7-13).

Dans sa prédication homilétique, l’Abbé Melchiade a commencé à préciser que l’amour de Dieu pour nous est sans fin ni faille. Il a d’abord prévu ce qui ferait vivre la personne humaine avant de l’installer en ce monde. Ce même Père tout-aimant nous avait voulus sans péchés devant sa face. Malheureusement, nous n’avons pas tardé à perdre cette dignité que Dieu avait donnée. Le premier péché que la personne a commis fut celui de prêter oreille au mauvais tentateur qui fait tout ce qu’il peut pour nous égarer de la voie du salut que Jésus a tracée pour nous. Dès lors, nous avons commencé à faire du mal à notre prochain et même à notre environnement. Connaissant notre faiblesse, Dieu ne nous a pas laissés pour autant, Il nous a envoyé des prophètes qui nous ont sans cesse rappelé l’amour divin, ses plans pour sauver l’humanité et le bon comportement que nous devrions adopter devant la face de Dieu. En plus des prophètes, Il nous a envoyé son Fils Unique et Bien-aimé qui a sacrifié sa vie et versé son sang pour notre salut.

Selon l’Evangile qui nous a été proposé ce dimanche, Jésus a envoyé ses disciples prêcher la Bonne Nouvelle sans toutefois se munir de quelques autres provisions si ce n’est que qu’un bâton qui, selon l’enseignement biblique, symbolise la puissance divine. En envoyant ses disciples sans provisions supplémentaires, Jésus veut nous faire savoir que s’engager pour la cause de la Bonne Nouvelle du salut signifie ne point nous attacher aux biens matériels de ce monde. Le royaume de Dieu auquel nous aspirons est un royaume de paix, de joie, de vérité et de justice. Que tout un chacun de nous se demande s’il ou elle est dans bonne voie telle mériter d’entrer dans ce royaume. Au cas où nous nous jugerons dignes, nous sommes appelés à rester dans cette voie sans détour. Mais au cas contraire, c’est dès aujourd’hui le moment de nous convertir sans attendre demain.

Prêcher la Bonne Nouvelle est un apostolat une responsabilité de tout baptisé, et non pas seulement une tâche qui incombe aux prêtres ou consacrés. Pour bien y parvenir, nous sommes fortifiés par les sacrement que nous recevons par les ministres ordinaires de l’Eglise. Nous avons l’obligation de prêcher cette Bonne Nouvelle sans relâche car nous sommes fils et filles d’un même Père qui nous appelle à cet apostolat comme Il a appelé Amos que nous avons lu dans la première lecture. Après avoir ^prêcher cette Parole, nous sommes appelés à vivre ce que nous enseignons. Dans ce cas, nous aurons montré un bon exemple de vie d’un chrétien dans sa société et son entourage comme la Vierge Marie nous en a montré un exemple.

NYANDWI M.