La cabine technique n’ayant pas été favorable à notre apostolat depuis près de quatre mois, nous avons été contraints d’attendre tout ce temps pour voir notre cabine technique rétabli. Que nos excuses parviennent à vous tous qui nous lisez et suivez nos publications et qui avez été patients jusqu’en ce jour. Nous sommes au dimanche des rameaux, un dimanche qui débute la semaine sainte et annonce l’approche de la solennité des solennités qui est Pâques.

La sainte messe de ce dimanche des rameaux a été présidée par le Père Longin NTIRANYIBAGIRA, actuel Recteur du sanctuaire de la Reine de la paix et la réconciliation de Mont Sion Gikungu. Il y avait à ses côtés six autres prêtres et le Diacre Claver KARAKURA de la Communauté de Pères de Schoenstatt. Celui-ci et son confrère Janvier MASIRIKA CIRHUZA seront ordonnés prêtres le 18 mai de cette année 2025. La Chorale Sainte Famille était en lice pour l’animation de la messe en chants liturgiques depuis le sanctuaire où s’est déroulé le rite de bénédiction des rameaux et la lecture de l’Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 19, 80-40. Après ce rite, la procession a pris la direction vers l’Eglise de la Sainte Trinité. Les autres lectures du jour sont les suivantes : Livre d’Isaïe (50, 4-7) ; Epître de saint Paul apôtre aux Philippiens (2, 6-11), et l’Evangile de la Passion du Seigneur selon saint Luc (22,14 – 23, 56.)

Homélie

Le Père Longin a rappelé que toute l’Eglise s’apprête à fêter les mystères de notre rédemption, et que tous les peuples de la planète doivent se les remémorer de génération en génération, et nous devons avoir la conviction que ce n’est pas du film ou cinéma, mais du vécu réel qui nous a valu le salut de nos âmes. Nous devons d’abord regarder et voir où est Jésus afin de le suivre et l’entendre afin de connaître et observer ses commandements. Jésus est Dieu qui s’est fait homme en tout pour nous rendre la vie en Dieu, une vie que nous avions perdue à cause de nos péchés. Jésus est le Fils unique de Dieu né de la vierge Marie, voilà pourquoi nous disons qu’il a pris en lui toute notre condition humaine. C’est le même Jésus qui est monté sur un jeune âne lors de son entrée triomphale à Jérusalem. Il est également le même qui, après sa mort, a été enterré dans une nouvelle tombe où personne d’autre n’avait été enseveli avant lui. Ce même Jésus a promis d’être avec les siens lors de leur mission évangélisatrice jusqu’à la fin du monde. Il habite en nous tous, même en ceux que nous appelons nos ennemis.  A le voir de tout près, nous pouvons constater qu’il y a trois groupes de gens parmi nous : il y a le groupe de Juda et des gens autour de lui qui réclamaient la crucifixion de Jésus Christ. Le second groupe est celui de Pilate, les prêtres et toutes les personnes qui ont décidé de livrer Jésus bien qu’ils le voyaient innocent. Le troisième et dernier groupe est celui de Jean l’Apôtre qui suit Jésus de côté pendant toute sa passion. Cet Apôtre a à ses côtés les belles femmes dont Marie sa Mère et Marie de Magdala. Jean et les siens sont comme ignorés, mais leur intervention survient en des cas d’extrême nécessité. Ils sont présents dans toutes les sociétés de la planète, même en familles. De telles gens sont comme les mamans qui interviennent pour remettre en ordre ce que les autres personnes, à commencer par les enfants, ont désordonné dans des maisons, au travail et partout.

Nous entrons dans la semaine sainte, un temps très favorable où nous nous préparons avec entrain à fêter les mystères de notre salut.  Demandons-nous si nous nous y sommes bien préparés ou si nous y entrons sans nulle préparation, ce qui ne vaudrait pas grand-chose pour notre vie spirituelle. Notre préparation spirituelle commence par le sacrement de pénitence. C’est pourquoi d’ailleurs au niveau de l’organisation de chaque paroisse il y a un temps plus ou moins suffisant pour permettre aux fidèles désirant ce sacrement de le recevoir. Nous sommes invités à élever nos âmes vers le Seigneur pour recevoir le salut que Jésus christ nous apporte avec cette Pâque qui s’annonce. 

N.M.